Le mécanisme de translation d'adresses (en anglais Network Address Translation noté NAT)
a été mis au point afin de répondre à la pénurie d'adresses IP
avec le protocole IPv4 (le protocole IPv6 répondra
à terme à ce problème).
En effet, en adressage IPv4 le nombre d'adresses IP routables
(donc uniques sur la planète) n'est pas suffisant pour permettre à toutes les machines nécessitant
d'être connectées à internet de l'être.
Le principe du NAT consiste donc à utiliser
une adresse IP routable (ou un nombre limité d'adresses IP) pour connecter l'ensemble des machines du réseau en
réalisant, au niveau de la passerelle de connexion à internet, une translation (littéralement une « traduction »)
entre l'adresse interne (non routable) de la machine souhaitant se connecter et l'adresse IP de la passerelle.
Étant donné qu'il camoufle complètement
l'adressage interne d'un réseau, le mécanisme de translation d'adresses permet d'assurer
une fonction de sécurisation. En effet, pour un observateur externe au réseau, toutes les
requêtes semblent provenir de la même adresse IP.
Pour plus d'information il est conseillé de se reporter à à cet autre article,
consacré à la translation d'adresse :
Article écrit par Jean-François PILLOU
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