Une « attaque par fragmentation » (en anglais fragment attack) est une attaque réseau par
saturation (déni de service) exploitant le principe de fragmentation du
protocole IP.
En effet, le protocole IP est prévu pour fragmenter
les paquets de taille importante en plusieurs paquets IP possédant
chacun un numéro de séquence et un numéro d'identification
commun. A réception des données, le
destinataire réassemble les paquets grâce aux valeurs de décalage (en anglais offset)
qu'ils contiennent.
L'attaque par fragmentation la plus célèbre est l'attaque Teardrop.
Le principe de l'attaque Teardrop consiste à insérer dans des paquets
fragmentés des informations de décalage erronées.
Ainsi, lors du réassemblage il existe des vides ou des recoupements (overlapping), pouvant
provoquer une instabilité du système.
A ce jour, les systèmes récents ne sont plus vulnérables
à cette attaque.
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