La publicité en ligne est un moyen permettant aux webmasters de rentabiliser financièrement leur
site internet et de leur permettre de couvrir les coûts d'hébergement et de noms de domaine. Il
s'agit également d'un moyen privilégié d'assurer la promotion des services ou produits
que propose votre site web. Elle s'adresse en effet aux internautes, c'est-à-dire un public idéal
pour une telle campagne de promotion.
La publicité en ligne se fait généralement sous forme de
campagne publicitaire, grâce à la diffusion de bandeaux publicitaires
(appelés aussi bannières publicitaires), sous forme graphique, ou de liens sponsorisés,
sous forme textuelle.
Des entreprises spécialisées, appelées « régies publicitaires »
sont généralement le point de passage recommandé pour la gestion des campagnes publicitaires.
Elles représentent ainsi un intermédiaire entre les annonceurs (souhaitant
diffuser une campagne publicitaire) et les éditeurs (propriétaires de sites internet acceptant
de réserver une partie de leur surface d'affichage à la diffusion de bannières publicitaires).
Les régies se réservent un pourcentage de la recette des campagnes publicitaires correspondant
aux « coûts de régie ». Les coûts de régie sont généralement compris entre
30% et 60%.
Il existe différents modes de rémunération :
- Le CPC (Coût par clic) correspondant à une rémunération proportionnelle
au nombre de clics uniques sur les bannières diffusées.
- Le CPM (Coût par mille) correspond à un mode de rémunération
en fonction du nombre d'affichage. Ce mode de rémunération est
généralement réservé aux sites à fort
trafic (plus d'un million de pages vues par mois).
- Le CPS (Cost per Sale, en français coût par vente) correspondant au nombre
de clics de visiteurs ayant abouti à une vente.
Afin de pouvoir encaisser les revenus publicitaires ainsi générés, il est
nécessaire, au moins en France, d'être déclaré à la chambre de commerce
et d'industrie, que ce soit en tant que travailleur indépendant ou bien sous la forme d'une
structure entrepreneuriale.
Il existe de nombreux formats de bannières normalisés par l'IAB (Internet Advertising Bureau).
Le tableau ci-dessous récapitule les principaux formats et leur appellation :
Dénomination |
Largeur |
Hauteur |
Bandeau |
468 |
60 |
Bandeau avec navigation |
392 |
72 |
Demi-bandeau |
234 |
60 |
Bandeau vertical |
120 |
240 |
Vignette 1 |
120 |
90 |
Vignette 2 |
120 |
60 |
Vignette carrée |
125 |
125 |
Micro-vignette |
88 |
31 |
Carré |
250 |
250 |
Rectangle |
180 |
150 |
Rectangle vertical |
240 |
400 |
Rectangle moyen (Medium rectangle) |
300 |
250 |
Rectangle large (Large rectangle) |
336 |
280 |
Gratte-ciel (Skyscraper) |
120 |
600 |
Gratte-ciel étendu (Wide skyscraper) |
160 |
600 |
16/9 |
320 |
180 |
Demi gratte-ciel (Demi-skyscraper) |
160 |
320 |
Il existe par ailleurs plusieurs technologies associées à ces formats :
- Le pop-up provoquant, suite à un clic sur la bannière, l'ouverture de la publicité dans une nouvelle instance du navigateur.
Ce format est de plus en plus souvent bloqué par les navigateurs des internautes en raison de la gêne
qu'il occasionne.
- Le pop-under provoquant, suite au survol de la bannière par le curseur de la souris,
le déploiement de la bannière au sein de la page en cours.
Ce format permet de donner plus d'informations à l'utilisateur sans pour autant gêner la navigation du
visiteur.
- Le rich media désignant l'utilisation du Javascript,
calques (layers), du Flash, du son et
de vidéo dans les bannières publicitaires.
Afin d'éviter aux internautes de visionner constamment la même publicité, les régies publicitaires
mettent généralement en place un dispositif à base de cookies, permettant de limiter
une campagne à un certain nombre d'affichages par visiteur. Ce système est appelé «capping».
|